Formation DPC Promotion de la bientraitance et prévention de la maltraitance dans la pratique du soin et de l’accompagnement

Durée

2 jours / 14 heures

Participants

20 maximum

Public

Aide-soignant, Infirmier DE, Diététicien, MK, Orthophoniste, Orthoptiste, Pédicure-Podologue, Sage-femme, Médecin spécialiste, Médecine générale, Pharmacien d'officine, Chirurgien-dentiste

Financement

DPC, Plan de développement des compétences (OPCO), Fonds propres

Résumé

Formation de type programme intégré validant vos obligations en Formation Continue et en EPP (Evaluation des Pratiques Professionnelles)

Aborder le sujet de la maltraitance avec les professionnels de santé est une exigence inscrite dans la nouvelle stratégie nationale de prévention de la maltraitance et de développement de la bientraitance au niveau national. Cette formation participe à l’effort nécessaire pour permettre une prise de conscience, tant individuelle que collective, des raisons qui génèrent la maltraitance.

Pré-requis

Lorsque la formation se déroule en classe virtuelle synchrone : le participant devra disposer d’un ordinateur ou d’une tablette, avec micro et webcam, et d’une connexion haut débit.
Dans ce cas, la formation se déroule selon les horaires et la durée du présentiel : il faudra donc prévoir un environnement propice à la concentration et à l’assiduité.

Objectifs

  • Améliorer la qualité de vie des personnes vulnérables
  • prévenir l’apparition de comportements non bienveillants auprès des professionnels
  • permettre au professionnel une évaluation de sa propre pratique par un travail sur ses comportements
  • améliorer la communication entre les professionnels et les patients.

Modalités et délais d'accès

Nos formations peuvent être disponibles en présentiel ou en classe virtuelle synchrone.

 

Une classe virtuelle implique la présence à distance des participants et nécessite la mobilisation d’outils synchrones (en temps réel) qui permettent le contact en direct entre les intervenants et les participants mais également entre les participants eux-mêmes, des sondages, des tableaux blancs interactifs ou du partage d’écran, d’outils de partage d’applications, audio et vidéo, etc. Ce n’est pas une visioconférence, ni un webinaire.

 

Le nombre minimum de participants requis pour le maintien de la formation est de 5 (obligation imposée par l’Agence du DPC depuis avril 2022 et également par le FIFPL ).

 

Modalités d’inscriptions :
– en nous contactant par téléphone ou mail,
– en remplissant le formulaire d’inscription de la session choisie,
– sur mondpc.fr pour les formations DPC.

Consultez le calendrier des sessions. 

 

Inscription possible jusqu’à la veille de la formation, pour les actions de DPC et FIFPL collectives. Pour les formations FIFPL individuelles, prévoir 15 jours de délais pour obtenir l’accord de prise en charge.

Documents remis

Remise d’un livret pédagogique reprenant les notions essentielles, fiches techniques, fournis au format papier ou numérique

Méthodes mobilisées

Méthodes pédagogiques affirmatives : transmission du savoir par méthode expositive (cours magistral) ou démonstrative (atelier de démonstration avec explication).
Méthodes interrogatives : questionnement structuré pour faire découvrir et trouver, par induction ou déduction, les connaissances que l’on souhaite faire acquérir (session de questions-réponses).
Méthodes actives (ou expérientielles) : confrontation à la réalité des pratiques et aux difficultés rencontrées, afin de rechercher l’information nécessaire pour découvrir les meilleures solutions à mettre en œuvre et à évaluer (analyse de cas cliniques ou de situations réelles, jeu de rôle). Le participant, impliqué et actif, apprend à travers ses expériences et ses connaissances préalables.

 

– Diaporama interactif intégrant des médias audio et vidéo, des cas concret.
– Tests en ligne interactifs

Modalité d'évaluation

Évaluation des apprentissages réalisés en termes de connaissances et compétences : feedback permettant de s’assurer que les stagiaires assimilent les connaissances, mises en application par des exercices, pré-test et post-test permettant de mesurer les acquis, à l’aide de critères objectifs.
Évaluation de la satisfaction des apprenants : questionnaire d’évaluation de la formation à chaud.

Accéssibilité

Dans le respect de l’article 41 de la Loi pour l’égalité des droits et des chances, nos formations sont accessibles à tous, et notamment aux personnes en situation de handicap. Dans le respect de nos prérequis, nous mettons en œuvre les adaptations pédagogiques nécessaires, selon le handicap, et nous nous assurons que les conditions d’accueil et d’accès sont réunies. Si vous avez besoin que nous mettions en place des adaptations pédagogiques, compensations et aménagements, merci de cliquer sur ce lien.

Tarif

850 € (T.V.A. non applicable Art 261.4.4 a du CGI) dans le cadre d’un financement en fonds propres. Cette formation ouvre droit au crédit d’impôt pour dépenses de formation des dirigeants. En 2022, la loi de finances double le montant de l’avantage fiscal qui peut ainsi atteindre 838,40€. Vous pouvez en savoir plus ici : Crédit d’impôt pour la formation des libéraux

 

Dans le cadre du DPC, la formation est intégralement prise en charge et indemnisée. Consultez votre forfait d’indemnisation sur le site de l’Agence du DPC : forfaits DPC

 

Tarif INTRA Groupe : Nous contacter pour un devis personnalisé

Contexte, enjeux et objectifs de transformation des pratiques :

 

La culture d’un accompagnement bientraitant, initialement promue dans le secteur social et médico-social (enfance, personnes en situation de handicap et personnes âgées), est un concept développé récemment dans le  domaine sanitaire, particulièrement hospitalier. Le renforcement de la politique de prévention et lutte contre la maltraitance et de promotion de la  bientraitance des personnes (y compris en situation de vulnérabilité) s’est  notamment traduite en 2018 par l’installation d’une commission nationale  de lutte contre la maltraitance et de promotion de la bientraitance [conjointe au Haut Conseil de la Famille, de l’Enfance et de l’Âge (HCFEA)  et au Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH)].  Cette commission a d’abord piloté une démarche nationale de consensus  pour élaborer un vocabulaire partagé de la maltraitance transversal aux  publics mineurs et majeurs et aux secteurs sanitaire, social et médico-social  (définition et caractérisation de ses différentes situations). La définition de  la maltraitance élaborée par la commission nationale (janvier 2021) est  insérée au code de l’action sociale et des familles (CASF – Art. L. 119-1) et au code de la santé publique (CSP – Art. L. 1431-2) comme principe guidant la  conduite de l’action sociale, médico-sociale et sanitaire.
Le référentiel de certification des établissements de santé (ES) pour la qualité des soins (sept. 2021) de la Haute Autorité de santé (HAS) intègre la  définition et des critères « qualité » d’évaluation de la maltraitance. Il en sera de même pour le nouveau référentiel d’évaluation des établissements  et services sociaux et médicosociaux (ESSMS) par la HAS (2022).
L’enjeu est de lutter contre le risque de banalisation et d’invisibilité de la maltraitance et de favoriser la reconnaissance, le soutien et la diffusion de  manière pérenne des pratiques professionnelles bientraitantes, constitutives du respect des droits des personnes et de leur autonomie, dans  tous les secteurs du soin et de l’accompagnement. Il s’agit de mettre  en œuvre une démarche de prise en charge bientraitante respectueuse des  patients et personnes accompagnées, incluant l’évaluation des risques de  maltraitance (pour prévenir, repérer, alerter et traiter) et faire du  signalement un réflexe commun.

 

Source : Orientations prioritaires de développement professionnel continu de politique nationale de santé s’adressant à toutes les professions
Renforcement de la réflexion et des principes éthiques en santé, Fiche de cadrage n°14

Dernière mise à jour : 02/02/2022

 


 

Contrôles, transparence, lutte contre les maltraitances : l’État renforce ses actions dans les EHPAD

Accompagner le vieillissement de la société implique de répondre à la crise de confiance entre les Français et les EHPAD. Un an après le début de l’affaire Orpéa, le ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées a souhaité faire un point sur les actions mises en œuvre par l’État. Un ensemble de mesures vise à répondre aux dysfonctionnements et à accélérer la transformation de l’offre pour répondre aux besoin des familles :

Dès le printemps dernier, l’État a contrôlé 400 EHPAD et lancé le recrutement de 120 renforts supplémentaires dans les ARS ;
En deux ans, tous les EHPAD du pays ont été contrôlés alors qu’ils l’étaient en moyenne tous les 20 ans ;
A ce jour, 1 400 contrôles ont déjà été réalisés et ont donné lieu à près de 1 800 recommandations, prescriptions ou injonctions et 11 saisines du procureur de la République.

Le dossier proposé sur solidarites.gouv.fr retrace l’ensemble des mesures mises en place et initiées par le gouvernement.
Source : https://solidarites.gouv.fr/controles-transparence-lutte-contre-les-maltraitances-letat-renforce-ses-actions-dans-les-ehpad
Publié le 24/01/2023

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